"La dent d'Orlu alias Quenotte de Gary "

Publié le par TEC 09 Coureurs d'Ariège

 

Ce dimanche 25 juillet 2010 le TEC 09 au pas grand complet du tout (3 tecqueux partants) se frottait à nouveau à la pointe d'émail.

Pour que toi, ami internaute, tu ne te lasses  pas des reportages de courses vus de la tête, des vainqueurs, et des pas fatigués à l'arrivée, le récit s’appuiera sur des observations vues de l’arrière, avec des souffrances, de la sueur, des anonymes, des lambdas et même des gens pas connus…

 

Tout a débuté à 8h35 du matin au lieu de 9h comme prévu ce qui perturba l’échauffement légendaire du club mythique mi-molette j’ai nommé le TEC. En effet le retard d’un tecqueux ne permit pas au club de choisir de ne pas s’entraîner puisqu’il en fût, de fait ,obligé !!!

 

Ainsi l’ascension de la gencive commença avec un Simon dans les 10 un Victor dans les 20 et un Philou accompagné de deux extensions de membres (aussi nommés bâtons) dans les 30…

Au train, pourrait-on qualifier le rythme de cette montée, avec cependant des différences de vitesse de wagon à l’image de celui emmené par Gary Devine qui passa le wall of sound à maintes reprises.

 

Nous voici presque au col et un tecqueux choisit de passer du côté obscur du trail et par la même occasion de commencer son reportage au cœur des tourmentes de la vie d’un coureur.

Le moment est bien choisit car Simon en leader  naturel s’occupe de mettre la pression aux premiers et Philou commence à calmer sa fringale après son 19ème gâteau pas light du tout.

 

Notre reporter a donc décidé d’abandonner la course mais pas l’observation et commence à trotcher toute la descente du col.

(Trotcher consiste pour un coureur qui veut abandonner à adopter un rythme à la croisée du trottinement et de la marche.)

 

Mais que voit-on me direz vous dans le ventre mou de la course ? Et bien des gens normaux qui sans doute ont un travail autre que coureur, des personnes qui transpirent, qui serrent les dents mais qui n’abandonnent pas…

 

Ah mais que se passe-t-il ? La route s’élargit, nous entamons maintenant le platée de 5km.

(Le platée est un chemin forestier de bonne facture moche comme un pudding et qui fait semblant d’être plat alors que ça monte).

Notre caméra embarquée va alors voir défiler de nombreux coureurs de moins en moins équipés, de plus en plus fatigués mais tous motivés et concentrés.

La première féminine, la deuxième,le premier V2, le premier V3 vont alors déposer notre reporter dont le trotchement faiblit encore…

 

Puis ce fût au tour de 1er V7, au club des centenaires d’ORLU, à la doyenne des bridgeuses de passer notre tecqueux en reportage…

Ce dernier décida donc de quand même doubler son allure pour aller déposer son dossard à la poêle à frire et éviter que les enfants de la crèche d’ORGEIX ne le rattrapent.

 

Du haut de ses 4km/h (eh oui allure doublée, je viens de le dire) notre orange passe la poêle et rejoint ses supporters Laurent Marius et Emilie qui pendant leur attente ont nourrit l’ensemble de la population de moustiques de la vallée.

 

Cette épopée se termine avec un Simon 8ème mais donc quelques crocs ont été  retrouvés dans le 7ème et le 6 ème. Philou finit en force et dans les 15 en explosant son temps de 2009.

Victor finit ……… son reportage et vous donne rendez-vous avec les mêmes pour le Mont-Calm.

 

« Le TEC n’abandonne jamais il fait des reportages. »

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